1 - Bréhan à l'époque de l'imprimerie
Voici comment un historien connu, Arthur de la Borderie, en 1878, présente la commune d’où sortirent les premières impressions typographiques de Bretagne :
« Bréhant-Loudéac n’est et n’a jamais été qu’une paroisse rurale fort ordinaire, un village sans importance. Il était alors compris dans les domaines de Jean de Rohan, seigneur du Gué de l’Isle, qui fut certainement le protecteur de Robin Foucquet et de Jean Crès et peut-être le premier introducteur de l’art typographique en Bretagne. Circonstance qui vaut à cette bourgade l’honneur d’avoir possédé la première imprimerie établie dans notre province, celle du moins d’où est sortie la plus ancienne impression à date certaine ».
En 1484, ce qui est aujourd’hui la commune de Bréhan, était une paroisse qui dépendait du diocèse de Saint-Brieuc et qui relevait de la vicomté de Rohan. Une bonne partie du territoire de la commune dépendait du fief du Gué-de-l’Isle dont Jean de Rohan du Gué-de l’Isle était le seigneur. D’autres seigneuries bréhannaises avaient été recensées à la montre de Saint-Brieuc de 1479 :
Alain AGAISSE (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Morice BUDES (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Enfants DE BODEGAT (10 livres de revenu) représenté par leur tuteur Jean de BREHAND : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Françoise DE PLUFFRAGAN représentée par Henry CADORET, son garde (120 livres de revenu) : comparaît comme homme d'armes à 2 archers
Henry CADORET de Estuer (300 livres de revenu) : comparaît comme homme d'armes à 5 chevaux, 2 archers, un coustilleur et un page
Thomas CADORET (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Alain DE BREHAND de Glécouët (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge
Jehan DE BREHAND (80 livres de revenu) représenté par Alain, son tuteur : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Jehan DE BREHAND de la Tousche (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Jehan DE COETUHAN : excusé comme appartenant à une compagnie d'ordonnance
Selvestre DU GUE DE L'ISLE ( probablement un bâtard de Jean de Rohan-du-Gué-de-l'Isle) (7 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison de Rohan
Jehan EUDOUS (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît vêtu en archer
Jehan TIMADEUC (140 livres de revenu) , représenté par son curateur Sylvestre de Timadeuc, porteur d'une brigandine, comparaît en archer.
De l’époque, datent un certain nombre d’éléments qu’on voit encore dans le paysage d’aujourd’hui : le site toujours dénommé « Moulins à Papier » où Jean de Rohan du Gué-de l’Isle avait installé un ou deux de ses moulins à papier, la chapelle Saint-Marc ou Saint-Samson, probablement la Croix Malmise et le calvaire de Glécouët.
Le château du Gué de l'Isle était alors en construction et à quelques centaines de mètres de là se situait la chapelle castrale devenue par la suite église de la paroisse de Saint-Etienne.
Voici comment un historien connu, Arthur de la Borderie, en 1878, présente la commune d’où sortirent les premières impressions typographiques de Bretagne :
« Bréhant-Loudéac n’est et n’a jamais été qu’une paroisse rurale fort ordinaire, un village sans importance. Il était alors compris dans les domaines de Jean de Rohan, seigneur du Gué de l’Isle, qui fut certainement le protecteur de Robin Foucquet et de Jean Crès et peut-être le premier introducteur de l’art typographique en Bretagne. Circonstance qui vaut à cette bourgade l’honneur d’avoir possédé la première imprimerie établie dans notre province, celle du moins d’où est sortie la plus ancienne impression à date certaine ».
En 1484, ce qui est aujourd’hui la commune de Bréhan, était une paroisse qui dépendait du diocèse de Saint-Brieuc et qui relevait de la vicomté de Rohan. Une bonne partie du territoire de la commune dépendait du fief du Gué-de-l’Isle dont Jean de Rohan du Gué-de l’Isle était le seigneur. D’autres seigneuries bréhannaises avaient été recensées à la montre de Saint-Brieuc de 1479 :
Alain AGAISSE (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Morice BUDES (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Enfants DE BODEGAT (10 livres de revenu) représenté par leur tuteur Jean de BREHAND : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Françoise DE PLUFFRAGAN représentée par Henry CADORET, son garde (120 livres de revenu) : comparaît comme homme d'armes à 2 archers
Henry CADORET de Estuer (300 livres de revenu) : comparaît comme homme d'armes à 5 chevaux, 2 archers, un coustilleur et un page
Thomas CADORET (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Alain DE BREHAND de Glécouët (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge
Jehan DE BREHAND (80 livres de revenu) représenté par Alain, son tuteur : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Jehan DE BREHAND de la Tousche (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer
Jehan DE COETUHAN : excusé comme appartenant à une compagnie d'ordonnance
Selvestre DU GUE DE L'ISLE ( probablement un bâtard de Jean de Rohan-du-Gué-de-l'Isle) (7 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison de Rohan
Jehan EUDOUS (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît vêtu en archer
Jehan TIMADEUC (140 livres de revenu) , représenté par son curateur Sylvestre de Timadeuc, porteur d'une brigandine, comparaît en archer.
De l’époque, datent un certain nombre d’éléments qu’on voit encore dans le paysage d’aujourd’hui : le site toujours dénommé « Moulins à Papier » où Jean de Rohan du Gué-de l’Isle avait installé un ou deux de ses moulins à papier, la chapelle Saint-Marc ou Saint-Samson, probablement la Croix Malmise et le calvaire de Glécouët.
Le château du Gué de l'Isle était alors en construction et à quelques centaines de mètres de là se situait la chapelle castrale devenue par la suite église de la paroisse de Saint-Etienne.